samedi 29 août 2009

Loin des yeux...




"le seul lien avec les miens reste l'écriture..."
C'est souvent vrai, tant est difficile pour les familles des détenus de rendre visite à leur proche incarcéré.
Combien de mères, de soeurs, de femmes, de fils ou de filles....., sont contraint de partager des moments de famille de seulement quelques minutes toutes les semaines, tous les moi voir plus... et dans quelles conditions...
L'éloignement des détenus est un énorme problème, un énorme poids supplémentaire que doivent porter ces personnes à qui on a déja pris beaucoup (liberté, droit civique, dignité humaine...).
Enorme poids pour eux mais aussi pour leurs proches. Quelle souffrance pour une mère de voir son fils derrière les barreaux, ou pour un fils de voir son papa comme ça?
Et si à cette épreuve difficile on rajoute la difficulté de la distance géographique...
Selon une étude de 2005 de l’Union nationale des fédérations régionales des maisons d’accueil de familles et proches de personnes incarcérées (UFRAMA), 20 % des familles habitent à plus de 150 kilomètres du lieu de détention des condamnés et 11 % d’entre elles déboursent plus de 150 euros par mois pour les visites. Chez nos voisins anglais et allemands, les familles éloignées bénéficient de bons de transport. Une solution défendue par l’UFRAMA mais qui ne résoudrait pas tout. Car la grande majorité des nouveaux établissements sont construits dans des zones excentrées, peu desservies par les transports en commun.

Des lettres, des récits de personnes qui souffrent de cette situation, vous en trouverez des milliers, normal.
En voici d'une soeur de détenu qui doit traverser la france de part en part pour quelques minutes de partage fraternelC'EST ICI

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